UNESCO Global Geopark Famenne-Ardenne : Géobalade de Marche-en-Famenne

Depuis le parking de la place de l’Étang, partez pour une balade au travers des ruelles de la capitale de la Famenne, la belle ville de Marcheen-Famenne. Au début des années 70 et jusqu’à aujourd’hui, cette ville fut le théâtre d’une rénovation urbaine active et fort bien réussie. Elle a su conserver les richesses de son architecture du passé, combinées à de nouvelles touches modernes et artistiques. Vous allez avoir l’occasion de découvrir le charme de cette cité, entre autres grâce à ses petites rues, ses anciennes bâtisses de caractère, son piétonnier, ses places arborées, ses nombreuses fontaines et sculptures. C’est donc tout naturellement que la ville de Marche fut, en 2011, lauréat belge du concours européen EDEN (Destination Européenne d’Excellence) et ce, pour son travail de réhabilitation de ses nombreux sites et la mise en valeur de son patrimoine bâti. C’est d’ailleurs grâce à ces derniers que la ville fut récompensée pour ses efforts.

Ces morceaux de mur fortifié, reconnaissables par leur couleur plus claire, ont été mis à jour lors des travaux d’embellissement du boulevard. Aujourd’hui ils font partie intégrante de la passerelle. Cette passerelle est empreinte de toute une symbolique. Elle représente l’ancien chemin de ronde que les gardes devaient effectuer et les 4 espaces arrondis sont la représentation moderne des anciennes tourelles moyenâgeuses. Vous remarquerez aussi que sur la devanture de chacune de ces tourelles, se trouve une sculpture. Ces 4 sculptures représentent les 4 anciens métiers exercés à l’époque dans la ville de Marche-en-Famenne : dentellière, ramoneur, tanneur et brasseur. Ce n’est donc pas un hasard si 4 rues du centre-ville portent également ces noms. Sur votre gauche, trônant au centre du rond-point, une œuvre d’art de l’artiste Serge Gangolf, représentative de tout l’esprit engagé par la ville depuis ses 40 dernières années. En effet, l’œuvre « Point de rencontre » n’est autre que le symbole de la rencontre entre deux mondes, l’ancienne ville fortifiée et celui de la modernité et de l’art contemporain.

Vous voici maintenant face au tunnel qui vous conduira à l’entrée du lieu dit du Fond des Vaulx (voir carte). Juste avant le tunnel et au pied du talus du chemin de fer, on peut observer une venue d’eau canalisée par empierrement. Il s’agit d’une résurgence, exutoire des eaux de tout le système karstique du Fond des Vaulx que nous vous proposons de remonter. Cette petite vallée de la Marchette, proche du centre-ville de Marche fait 25 ha. Avec son paysage encaissé et son caractère « sauvage », elle contraste des étendues des plaines marchoises. Au-delà de son attrait naturel et géologique, ce lieu est également empreint de nombreuses légendes et autres mystères qui forment le folklore marchois. Le Fond des Vaux est une pittoresque vallée souvent asséchée (vallée sèche) alors que bien en amont une rivière est présente. Pour comprendre cette disparition des eaux, il faut regarder les rochers sous nos pieds. La vallée est en grande partie creusée dans les calcaires dévoniens, représentés en violet sur la carte mais elle prend naissance sur le plateau constitué de roches gréseuses au sud du lieu-dit « Agrismont ». Lorsque le ruisseau arrive sur les calcaires, il s’enfonce sous terre par des pertes souvent appelées chantoirs en Wallonie. L’eau circule ensuite sous forme de rivières souterraines pour ressortir au jour par des résurgences. Lorsque, suite à d’abondantes précipitations, les débits deviennent trop importants, l’eau reprend en partie son cours aérien. L’ensemble des cavités souterraines est appelé karst. Ces cavités résultent d’un long processus de dissolution de la roche au cours de millions d’années appelé karstification.

Nous sommes ici plus ou moins à mi-parcours du Fond des Vaulx et nous trouvons le phénomène karstique le plus emblématique ; le gouffre du Trotti aux Fosses. Il s’agit d’une vaste cavité d’effondrement (vide souterrain dont le toit s’est progressivement effondré jusqu’à rejoindre la surface formant ainsi un vaste puits d’une quinzaine de mètres de profondeur). L’éboulis ainsi formé est quant à lui lentement dissout par la rivière souterraine du Fond des Vaulx visible uniquement par des spéléologues.

Bon à savoir :
Le karst désigne l’ensemble des formes superficielles et souterraines
résultant de la dissolution des roches principalement carbonatées :
dolines, pertes, résurgences, lapiaz, grottes, gouffres, etc. Le terme karst
est originaire de la région éponyme du Carso ou Kras, plateau calcaire
situé principalement en Slovénie (mais aussi en Italie et Croatie).
Perte : le point de disparition des eaux est appelé perte (chantoir en
wallon).
Résurgence : est le point de réapparition d’un cours d’eau (ruisseau qui
s’était perdu en amont dans une perte).
Système perte résurgence peut être défini comme le périmètre de
drainage depuis les points de pertes des ruisseaux jusqu’au point de
réapparition.
Karstification : processus physico-chimique conduisant à la formation
d'un karst.

Vous voilà dans le village de Waha, principalement et à juste titre connu pour son église et ses vitraux. L’église Saint-Etienne, remarquable édifice roman classé Patrimoine Majeur de Wallonie, compte parmi les plus anciennes églises romanes de Belgique et elle est la seule à avoir conservé sa pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l’église, le 20 juin 1050 par Théoduin, Evêque de Liège de 1048 à 1075. Elle est entourée de son ancien cimetière et protégée par un tilleul multiséculaire sous lequel se recueille un moine Blanc Curé. Si vous rentrez dans l’église, vous découvrirez plusieurs œuvres remarquables, comme par exemple : la pierre ornementale qui porte les armoiries de Philippe II, ainsi que les blasons du Luxembourg et de la ville de Marche, ou encore ses fonts baptismaux du XVIe siècle ou encore des reliquaires du XVIIIe
siècle et un fragment de Christ en croix du XVIe siècle. Si vous êtes observateur vous remarquerez la présence de plusieurs sculptures signées par le mystérieux auteur du XVIe siècle, le « Maître de Waha ». D’autres sculptures et œuvres de cet artiste sont visibles au Famenne Art Museum. Ce riche patrimoine est sublimé par le fabuleux jeu de couleurs qui se dégage des vitraux dessinés par l’artiste belge Jean-Michel Folon et qui rappellent le martyre de saint Etienne, patron de la paroisse. Dans le fond de l’église, un montage audiovisuel présente le témoignage de l’artiste, ainsi que quelques commentaires sur les pièces majeures du patrimoine de l’église.

En entrant dans la rue du Commerce, après 150 mètres, vous allez trouver sur votre gauche un magnifique immeuble d’une couleur jaunâtre. C’est le château Jadot, merveilleuse représentation de l’architecture de 1850 à 1950. Ce style de bâtiment était le symbole d’une bourgeoisie prospère et nantie d’une époque aujourd’hui révolue. En face du bâtiment, faites la rencontre de Li p’tit chufleu (le petit siffleur), aussi connu sous le nom du gavroche marchois. Sous ses airs de sage petit enfant se cache une attitude frondeuse. C’est en fait la symbolique de l’esprit marchois,
impertinent, espiègle et gentil moqueur. Cette statue est une œuvre signée Louis Noël, qui pour la petite histoire, c’était en fait inspiré d’un enfant de son entourage.

Le Famenne Art Museum accueille des œuvres allant de la préhistoire à l’Art moderne. Sa collection retrace l’entièreté de l’histoire de la Famenne, entre autres les périodes mérovingienne et carolingienne illustrées par de remarquables collections provenant des fouilles de Wellin et de Hamoir. La présence d’une collection importante d’œuvres de l’artiste connu sous le nom de « Maître de Waha », met en avant son talent de sculpteur hors du temps et ambassadeur de la sculpture gothique tardive. Un autre espace est lui, dédié à l’explication des caractéristiques géologiques et historiques de la Famenne et de la ville de Marche en particulier, ses heures de gloire et de malheur. Retrouvez d’ailleurs une magnifique maquette représentant la ville en 1600. Une salle est dédiée au métier de la dentellerie, véritable tradition marchoise, une autre au site du Monument, un sanctuaire du XVIIe siècle. Au-delà de tout l’aspect historique que peut comprendre le musée, il y a également tout un volet Art Contemporain et Art Moderne.
Le musée est bien sûr visitable, n’hésitez donc pas à passer le portail d’entrée et à vous aventurer dans ce merveilleux bâtiment.
Le FAM est partenaire du Geopark Famenne-Ardenne. Nos partenaires sont labélisés « Geopark Famenne-Ardenne », un territoire lui-même reconnu par l’UNESCO.

Le Quartier Latin est partenaire du Geopark Famenne-Ardenne. Nos partenaires sont labélisés « Geopark Famenne-Ardenne », un territoire lui-même reconnu par l’UNESCO.
Quelle est votre activité ?

« Idéalement niché en plein cœur de la petite ville de Marche-en-Famenne en Belgique, l’hôtel-restaurant Quartier Latin est un complexe hôtelier quatre étoiles occupant les murs d’une église jésuite classée du 18ème siècle. Chargé d’histoire et tout en élégance, le Quartier Latin conjugue le cachet du passé et la technologie d’aujourd’hui. Plus qu’un simple hôtel, notre établissement invite à la détente, avec sous un même toit son restaurant gourmand, son Spa et sa grande terrasse. »



Quelles ont été vos motivations à être labellisé « Famenne-Ardenne Unesco Global Geopark » ?

« Le Quartier Latin est engagé dans une démarche nature visant à promouvoir les richesses de la région. Nous organisons des séjours autour de la nature, des séjours vélo électriques et voitures anciennes avec roadbooks, des séjours brame du cerf, cueillette de champignons, pêche éthique. »



Etes-vous engagés dans une démarche de développement durable et pratiques éco-responsables ?

« Nous utilisons et mettons en avant les produits du terroir de la région dans notre restaurant. Nous créons de l’emploi au niveau local et veillons à travailler avec des producteurs eux aussi locaux. Nous sommes conscients qu’il est encore difficile d’adopter des attitudes complètements éco-responsables dans un Hôtel mais nous veillons à limiter notre consommation. Nous avons également un système de tri des déchets. »



Gaëlle Masson, marketing



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6900 Marche-en-Famenne

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You are now in Place Roi Albert. In the centre of the square, you will see a well-known figure in Marche, serving
as the centrepiece of the fountain. The figure is that of George Peret, Marche’s last town crier, who died in 1980. In his day, he would appear on the streets of the town, decked in his traditional costume of blue smock and canvas cap, to cry out all the latest news to the populace.
Before you stands the very fine church of Saint Remacle. A brochure about the church of Saint-Remacle in Marche-en-Famenne, available from the Famenne-Ardenne Tourist Centre (FR/NL/EN/DE - €1.00).